Randonnée parisienne

6 octobre 2013 au matin.
14 voitures sont rassemblées porte de Pantin pour entreprendre notre périple parisien. Surprise à l’Opéra : une course à pieds nous empêche de passer place Vendôme, comme prévu. Merci la mairie de Paris qui ne nous en a pas informés !
Nous poursuivons notre route vers le Bois de Boulogne en direction du restaurant qui nous attend. Cette fois, ce sont les préparatifs du Prix de l’Arc de Triomphe qui ralentissent notre progression à hauteur de l’hippodrome de Longchamp.
C’est après le repas que nous attaquons le cœur de Paris en passant par quelques hauts lieux touristiques et c’est là que les premières pannes de bobines surviennent. La police nous laisse gentiment stationner sur le pont d’Iéna en attendant ceux qui bricolent au pied du Palais de Chaillot. Nos 2CV alignées devant la tour Eiffel font le buzz auprès de touristes, les japonais surtout !
Nous repartons vers l’École Militaire. Là, c’est le carburateur de l’Acadiane, de notre regretté Michel, qui déborde. L’essence coule à flots sur la pipe d’échappement ; le flotteur était coincé.
C’est donc avec près d’une heure de retard que nous présentons au portail de la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. Les gendarmes en faction nous ouvrent la barrière et nous pénétrons dans le prestigieux édifice. Le temps d’une rapide visite, nous stationnons nos voitures dans une contre-allée. Là encore, nous créons la surprise auprès des visiteurs du lieu. Alors que nous préparons à repartir, un gendarme nous propose de faire une photo, devant la porte principale, dans l’allée centrale. Il va même jusqu’à retenir les touristes pour qu’ils n’apparaissent pas sur le cliché et c’est finalement lui qui tiendra l’appareil. Quel moment !
Nous sortons en convoi sous protection de gendarmes qui arrêtent la circulation pour terminer notre randonnée par la place Charles de Gaulle (dont certains feront trois fois le tour, rien que pour le plaisir) et la descente des Champs Élysées. Un dernier arrêt place de la Concorde.
Il est temps de rejoindre notre point d’arrivée, chez Fifi, sur les bords de Marne, ou un copieux apéritif nous est servi. La nuit tombe, c’est le moment de nous séparer.
J’espère que chacun gardera longtemps le souvenir de cette journée mémorable.

décembre 22, 2021

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