Sortie à Beauvais
En ce samedi matin 5 octobre, la météo, qui nous avait annoncé un temps mitigé, s’est encore trompée. Il pleut !
Mais qu’importe. Ce n’est pas cela qui va entamer notre bonne humeur.
Nous avons rendez-vous à 9h00 sur le parking du musée de la nacre à Méru.
Là, Philippe nous accueille avec café et croissants. Il ne pleut plus mais le ciel reste de plomb.
La visite du musée est très intéressante et la jeune fille qui nous guide supporte avec bonne humeur les plaisanteries des uns et des autres sur l’inventeur de la machine à vapeur, par exemple. Nous savons tout maintenant sur la fabrication des dominos et des boutons. L’exposition nous dévoile des tas d’objets d’art et la boutique donne l’occasion de s’offrir (ou faire offrir) quelques bijoux.
Nous regagnons nos 2CV afin de poursuivre notre route vers Gerberoy. Nous “parcourons” la campagne de la Braye, toujours sous la pluie hélas. Nous ne sommes pas inquiets pour le pique-nique, Philippe a tout prévu. Nous nous abriterons sous la halle du village pour installer nos tables. Un copieux buffet est rapidement dressé sous les yeux amusés de quelques touristes qui ont bravé la pluie pour venir admirer ce village, l’un des plus beau de France. A cette époque les roses sont fanées (les fameuses roses de Picardie) mais les hortensias sont encore en fleur et les maisons de Gerberoy, où torchis à colombages et hourdis de briques se côtoient, offrent un mélange plein de charme. La halle qui nous abrite est de la même veine. Des poutres centenaires soutiennent un vieux plafond de bois.
Quelque peu en retard sur l’horaire prévu et avec la pluie qui ne nous laisse pas de répit, nous quittons à regret ce beau village en nous promettant bien d’y revenir au beaux jours. Beauvais nous attend.
Nous atteignons la cathédrale Saint-Pierre, chef d’oeuvre du gotique, où, malgré le retard, notre guide nous accueille avec le sourire.
Profitant d’une accalmie, nous découvrons ses abords, l’ensemble de la structure puis le porche. En pénétrant à l’intérieur on est saisi par la verticalité de l’édifice : le sommet de la voûte est à 48,50 mètres du sol, ce qui en fait le plus haut chœur gotique au monde. Ayant subi plusieurs effondrements au cours des siècles, elle reste aujourd’hui inachevée.
La cathédrale de Beauvais conserve également un ensemble remarquable de vitraux anciens des XIIIème, XIVème et XVème siècles qui sera complété au cours du XXème.
Nous nous arrêtons quelques instants devant l’horloge astronomique. C’est la pièce maîtresse du mobilier de la cathédrale. Elle fut construite par Auguste-Lucien Vérité entre 1865 et 1868 et placée dans la chapelle du Saint-Sacrement en 1876.
Nous quittons notre guide et la cathédrale. L’heure s’avance et certains prennent la route du retour tandis que les autres poursuivent à pieds vers la place Jeanne Hachette. Cette place est le centre économique et communal de la ville depuis le moyen âge. Entièrement détruite par les bombardements en 1940, elle fut reconstruite suivant une architecture moderne. Dominée par l’hôtel de ville, elle est aujourd’hui entourée de petits immeubles en pierres de taille, aux lignes épurées.Nous retrouvons nos voitures sur le parking car il faut rentrer.
Philippe propose de finir les restes du buffet chez lui pour terminer la journée.
Nous rejoignons Chaumontel sous la pluie encore.
Nous partageons les restes, plus pour prolonger encore un peu le plaisir d’être ensemble que par faim.
Mais il faut bien se séparer et chacun rentre chez soi.
Merci Philippe pour l’organisation de cette belle journée que, finalement, la pluie n’aura pas réussit à perturber, ou si peu.
Je crois que chacun gardera un bon souvenir de ce moment partagé, comme on les aime.